Pour appréhender plus facilement les mécanismes qui conduisent les hommes et les sociétés à adapter leurs discours et leurs pratiques face aux épidémies, l’auteur a choisi de mettre en place une double approche : chronologique et thématique.

Dans l’histoire, quatre tournants peuvent être distingués :

• l’Antiquité nous permettra de voir comment sont mis en scène les premiers récits et la manière dont les hommes ont tenté d’expliquer et de faire face aux menaces épidémiques.
• le Moyen Âge marque un deuxième tournant dans l’histoire des épidémies avec la transmission de l’héritage grec. Les épidémies changent d’échelle avec les premiers mouvements de grande ampleur et les échanges commerciaux contribuent à propager les virus et les infections.
• l’époque moderne voit de nouvelles vagues épidémiques d’ampleur, en particulier dans le domaine de la peste. Régulièrement touchée, l’Europe paie un lourd tribut démographique qui incite les savants à revoir leurs schémas de pensée ainsi que les thérapeutiques mobilisées pour tenter de sauver davantage de vies.
• le quatrième tournant s’opère à la fin du XVIIIe siècle : l’esprit des Lumières insuffle de nouvelles conceptions et de nouveaux rapports à la nature. L’on cherche à mieux comprendre les phénomènes en se détachant de la tradition et de la religion. De nouveaux outils, comme le microscope au XVIIe siècle, permettent de mieux comprendre les mécanismes complexes (et invisibles) de la nature.

En fin d’ouvrage, l’auteur propose une chronologie des principales épidémies connus, une esquisse du bilan chiffré des grandes épidémies au cours de l’Histoire et un lexique.